Avec l’arrivée du mois de juin, je regarde dans mon agenda le moment que je vais me réserver pour revoir mes buts et les objectifs que je me suis donnés pour l’année. Juin est à mi-parcours de l’année. C’est un bon temps pour prendre du recul de l’action et évaluer notre trajectoire.

Je combinerai le plaisir du beau temps en allant dans un endroit au cœur de la nature pour vivre ce moment privilégié. J’aime bien cette pensée de l’auteur Jim Rohn qui questionnait à propos du meilleur moment pour faire un bilan. De celui que l’on peut faire après une action jusqu’à la révision de notre année, il y a des moments-clés comme celui de la mi-année.

Est-ce que vous révisez vos actions

en fonction des buts que vous voulez atteindre ?

J’ai relu récemment, un texte sur l’importance des buts. Il était question de leur valeur afin d’orienter nos actions, celles de nos équipes et de nos organisations. L’auteur soulignait comment le fait de nous imaginer en train de les réaliser, avait un impact sur notre motivation. En jetant un coup d’œil sur mes buts, j’ai ressenti cet effet. Je me promets d’aller plus loin dans cet exercice lors de mon rendez-vous avec moi. Je mesurerai davantage comment le choix de ces buts a teinté mes actions depuis le début de l’année.

Vous accordez-vous des temps plus longs

pour faire le point sur ce qui est important pour vous ?

Trop pris par l’action, je perds de vue par moments, la raison de mes actions. C’est pourquoi je privilégie ces moments de réflexion, de retour sur ce qui nous motive à agir. C’est humain de perdre de vue nos motivations lorsqu’on est engagé dans nos projets. Je réalise que malgré tout, ces buts agissent comme une boussole intérieure. Lorsque je m’en éloigne trop, quelque chose me dit de revenir au choix que j’ai fait pour moi.

S’ils ont du sens pour moi, s’ils font du sens dans mon travail et dans ma vie, ils seront comme une force d’attraction qui me gardera sur ma trajectoire. Vivez-vous cette expérience avec vos propres buts ?

Mais voilà le défi, ne pas prendre pour acquis ce que nous avons formulé en début d’année. Le sens évolue pour nous. Ce qui était un but significatif en début d’année, peut perdre de sa force parce que des événements ont influencé le cours de notre année.

C’est la raison pour laquelle on doit faire le point par moments. Vous vivez sans doute comme moi, la difficulté d’être en action et de garder le cap en même temps. Ce qui m’est apparu à la lecture de cet article, c’est l’importance de revenir à nos buts pour interroger nos actions. Aussi, il y a le défi de le faire en pleine conscience. Être présent.

Prenez-vous un temps en début de journée pour voir le plan

de votre journée avant de la vivre ?

J’ai constaté que revenir à la base de nos actions, cela aide à construire un momentum. En même temps je faisais le constat que cela ne devait pas m’empêcher d’être ouvert à ce que la vie amène, à ce qui arrive et qui n’est pas prévu. Le but donne un certain alignement, mais il peut se nourrir de tout ce que la vie nous apporte.

Cette lecture aura été une motivation supplémentaire à me réserver du temps à mi-parcours de l’année pour revoir le chemin parcouru. Au terme de l’exercice, je serai plus accordé au sens que je donne à mon action et à ce que je veux accomplir.

Cette semaine, je vous invite à revisiter vos buts tout en profitant de la belle saison qui s’amorce.

Bon entraînement.

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Le point que j’aimerais aborder avec vous aujourd’hui est celui de nos habitudes mentales. Celles-ci conditionnent notre manière de réagir aux situations. À propos de ces habitudes, je dirais que nous sommes paresseux. Nous n’aimons pas changer les habitudes dans lesquelles nous sommes confortables. Et notre cerveau adore ça! En effet, il a tendance à reprendre les mêmes pistes et à les renforcer, pour le meilleur ou pour le pire, si nous ne l’entraînons pas à faire autrement. Mais, pourquoi faire autrement?

Dans votre travail, comme gestionnaire, leader, responsable d’équipe, ou membre d’une équipe, votre rôle demande d’être à votre meilleur. Or, si nous ne nous entraînons pas à faire autrement lorsque nous n’obtenons pas le résultat souhaité, nous ne progresserons pas. Nous continuerons à agir qu’à partir de notre façon habituelle de faire et de la façon de penser qui l’accompagne. Nous serons portés à considérer notre point de vue comme étant la réalité ou la seule façon de la regarder.

Est-ce que vous êtes conscient/e que votre point de vue n’est pas la réalité?

Faire autrement demande de constater que notre façon de penser les choses ou de le faire ne donne pas un résultat satisfaisant. Faites-vous un bilan de temps à autre? Le bilan est un exercice qui permet de revoir nos actions et de réviser notre manière de les faire, à la lumière des résultats que nous avons obtenus. Évaluez-vous votre performance de façon régulière? La capacité de distinguer ce qui est optimal et ce qui manque dans nos actions, nous permet d’ajuster en faisant autrement.

Faire autrement demande de prendre conscience de la façon dont nous pensons et faisons les choses. 

Notre cerveau aime prendre le chemin le plus court. Il se complaît dans la routine. Si nous ne l’entraînons pas à réviser, nous n’aurons pas accès à faire les choses autrement. Il ne nous donnera des solutions que dans le cadre connu.

Voici quelques questions pour vous situer :

1.   Est-ce que vous renoncez parfois à modifier votre manière de faire, à cause de l’effort à consentir, lorsque vous n’obtenez pas le résultat que vous voulez?

2.   Êtes-vous ouverts/tes à considérer un autre point de vue que le vôtre, une solution différente que celle que vous avez l’habitude d’appliquer?

3.   Est-ce qu’il vous arrive de simplifier tellement la manière de faire ou d’évaluer une situation que vous sacrifiez des éléments importants dans la solution que vous apportez?

Cette semaine, je vous invite à identifier une situation où vous avez choisi de faire autrement et la raison qui vous a motivé à le faire.

Bon entraînement.

VOUS AIMERIEZ ALLER PLUS LOIN?

Vous êtes insatisfaits de certaines pratiques dans votre organisation.

Seriez-vous intéressés à les revoir?

Communiquez avec moi par courriel (ronald@youngcoaching.ca)

Ou, appelez-moi au 1-418-802-1927

Faire autrement est souvent le chemin du futur pour une organisation.

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Est-ce que votre cerveau s’ennuie de prendre des vacances? Pas vraiment? Vous, vous le savez parce que vous ressentez la fatigue accumulée. En fait, c’est votre cerveau qui vous envoie ces signaux à votre conscient, par votre corps. En tenez-vous compte?

Dans une organisation, la planification des vacances n’est pas toujours rose. Comment remplacer ceux et celles qui partent se reposer? Comment maintenir la production à son niveau? Du point de vue des organisations, cette période peut être vue comme un mal nécessaire ou, au contraire, comme une chose bénéfique. Une chose est sûre, cette période existe et on doit la planifier.

Sur le plan personnel, vous avez des obligations de toutes natures dont vous devez tenir compte dans votre planification de vos vacances. Je pense aux jeunes familles qui doivent prévoir des activités dans des lieux aménagés pour les enfants. Il y a aussi ceux et celles qui ont à organiser un voyage ou un temps de rencontre entre les membres de leur famille ou avec des amis. Et même les personnes qui font des projets seuls auront à prévoir le nécessaire. Chose sûre, le plaisir est à l’horizon.

Votre cerveau a besoin de détente aussi. 

Vous connaissez l’expression « changer d’air »? J’utiliserais cette expression pour parler de la nécessité pour votre cerveau de passer à autre chose. C’est le poids des mêmes activités et des préoccupations constantes qui l’accompagnent, qui le fatiguent et qui lui font envoyer des signaux à votre corps et à votre esprit.

Votre cerveau vous donne les outils pour prendre soin de vous. 

Pourquoi donner congé à votre cerveau? Avez-vous remarqué lorsque vous passez à des activités de détente, comment vous vous sentez mieux après et comment votre esprit reposé travaille mieux? Cela est vrai au quotidien, mais aussi de façon régulière et quelques fois par année, pour des périodes plus longues. Vous revenez et vous avez une vision différente des situations que vous vivez. Vous mettez les choses en perspective. Vous avez de nouvelles idées. Voilà pourquoi votre cerveau a besoin de « changer d’air »!

Voici quelques questions pour vous situer :

1.   Comment de fois avez-vous pris congé de vos activités principales pendant 4 jours ou plus dans la dernière année?

2.   Comment est perçue la période des vacances dans votre organisation? Est-ce qu’on parle davantage des bénéfices ou des inconvénients?

3.   Écoutez-vous les signaux de fatigue de votre cerveau ou attendez-vous d’être épuisé/e avant de réagir?

4.   Est-ce que le repos et la détente font partie de votre conception de la performance?

Cette semaine, je vous invite à reconnaître des bénéfices qui viennent avec le repos et la détente et que vous ne connaissez pas.

Bon entraînement et bonne saison des vacances.

Je vous fais une offre :

AIMERIEZ-VOUS REVOIR LA PLACE DU REPOS ET DES VACANCES POUR LA PERFORMANCE DE VOS ÉQUIPES ET LA SANTÉ DE VOTRE ORGANISATION?

Je vous propose différentes options :

1.   Une rencontre de direction pour faire le point

2.   Un atelier avec votre équipe de direction ou avec vos équipes.

3.   Cet automne, une offre s’ajoutera. Surveillez les annonces qui suivront.

Vous êtes intéressé/e à en savoir plus?

Laissez-moi un message pour manifester votre intérêt.

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Ça y est! Nous sommes entrés dans l’été! L’arrivée de cette saison modifie notre organisation du temps, autant au travail que dans notre vie personnelle. Le rythme ralentit. Ce changement fait parfois perdre de vue les priorités. Comment garder le cap?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de perdre de vue une priorité importante, dans le rythme des vacances et de vous apercevoir à la rentrée de septembre que vous devrez faire du rattrapage?

Nous nous habituons à un cadre de fonctionnement et lorsque ce cadre est modifié, nous devenons déréglés nous-mêmes. Nous perdons nos réflexes par rapport au temps, au rythme de l’effort. Comment aborder cette période de manière à garder la maîtrise de nos priorités? Comment avancer, sans perdre de vue que cette période a aussi comme utilité de nous reposer du cadre habituel?

Ajuster notre agenda au rythme de la saison nous évite de nous stresser inutilement.

Profiter de la saison d’été pour se détendre et changer de rythme est une chose saine, pour notre esprit et notre corps. Cela fait aussi partie d’une bonne planification de cette saison. Mais cette réalité se vit différemment pour chacun. L’été peut être une période de pointe pour des entreprises dont l’activité tire parti de la saison.

Le défi est pourtant le même, celui d’ajuster son horaire à l’esprit et au rythme de la saison.

L’importance d’une bonne planification qui dépasse l’horizon de la semaine et couvre l’ensemble de la période d’été va permettre une meilleure répartition des efforts et du travail.

Actuellement, je révise le planning de l’été avec les responsables des organisations que j’accompagne. Le but est d’organiser le temps, le mieux possible, pour arriver à la fin de cette saison en ayant réalisé le travail. C’est aussi de s’assurer que chacun/e revienne en forme.

Voici quelques questions à propos pour vous situer :

1.   Avez-vous une vue d’ensemble des mois de l’été ou décidez-vous chaque semaine?

2.   Avez-vous ajusté vos attentes et vos objectifs à la capacité réelle des équipes en période de vacances?

3.   Tenez-vous un agenda qui contient à la fois, vos activités professionnelles et personnelles?

4.   Est-ce que ce planning est fait par chaque équipe dans votre organisation?

Cette semaine, je vous invite à voir l’ensemble de votre temps de cet été et de vos activités.

Bon entraînement.

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Nous ne sommes pas toujours présents à ce qui nous motive lorsque nous optons pour une façon d’agir. Être conscient de ce qui est à la base de nos décisions nous permet de prendre, de faire de meilleurs choix d’actions. 
 
Lorsque j’accompagne une personne ou une équipe, je les questionne pour qu’ils soient présents à la motivation qui est derrière leur choix d’actions. L’exercice des priorités est un moyen que j’utilise avec eux pour faire prendre conscience des raisons de leur choix. Souvent, je constate que le manque de temps fait choisir des actions dont l’effet est, à court terme, au détriment de meilleures décisions.
 
Lorsque des événements surviennent et nous prennent au dépourvu, les émotions risquent d’être plus souvent le guide que la raison. Les émotions qui seront présentes à ce moment ne seront pas positives. Dans ces conditions, la raison ne peut pas s’exercer de façon efficace. Une personne qui est consciente de cette réalité laissera aux émotions le temps de s’atténuer.

La colère est mauvaise conseillère.

 La difficulté survient lorsque nous n’admettons pas que ce sont les émotions qui nous dominent dans une situation. Nous prétendons que nous maîtrisons la situation, alors que nous sommes en réaction. Nous cherchons à contrôler plutôt qu’à maîtriser ce qui se passe. Dans ces moments, nous pouvons vivre de la rancœur, le regret, le sentiment de ne pas être adéquat, la peur de perdre ou bien d’autres émotions encore. Toutes ces émotions, si nous ne sommes pas attentifs à leur effet, influenceront nos choix.

Prendre de bonnes décisions demande de se créer un espace
qui nous dispose à cela.

 Dans l’accompagnement, j’insiste sur cet aspect des décisions. Je crois que plus on cultive la qualité de nos décisions et de nos choix, plus nous grandirons personnellement et notre organisation sera en meilleure santé. Se donner un espace propice pour la prise de décisions est un entraînement pour lequel j’accompagne mes clients.
 
Nous ne sommes pas toujours présents à ce qui nous domine intérieurement, surtout lorsque le temps nous presse ou que des événements imprévus surviennent. Prendre le temps de voir clair peut faire toute la différence sur le résultat.
 
Voici quelques pistes de réflexion pour faire le point :

1. De façon générale, est-ce que je suis attentif aux émotions et aux sentiments qui m’habitent?
2. Est-ce que je suis conscient de ma conversation intérieure, négative ou positive?
3. Est-ce que je peux voir la différence lorsque je réfléchis avant d’agir et lorsque je ne fais que réagir?
4. Quelles sont les valeurs qui vous servent de guides lorsque vous prenez vos décisions?

Cette semaine, je vous invite à être présents à ce qu’il y a derrière vos décisions.

Bon entraînement.

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On est porté à associer la loyauté d’un travailleur à la durée de son parcours dans une organisation. Lorsqu’un membre de l’équipe quitte, on peut être porté à se questionner sur sa loyauté.

La question se pose de plus en plus, maintenant qu’on voit une mobilité importante des travailleurs. Le contexte de plein emploi n’oblige plus une personne à rester, par peur de ne pas trouver d’emploi ailleurs. On accuse particulièrement les nouvelles générations d’avoir moins de loyauté envers leur employeur. Mais est-ce le cas?

Il y a plusieurs raisons qui peuvent amener un/une travailleur/euse à quitter une organisation, comme il peut y en avoir autant qui entraînent une organisation à remercier un employé; recherche de nouveaux défis, contexte d’épuisement, délocalisation familiale, changement de carrière, etc. Doit-on parler absolument de loyauté lorsque ces situations se produisent? À qui doit-on être d’abord loyal?

La loyauté suppose un engagement d’agir de part et d’autre pour le meilleur de soi et de l’autre partie.

Des organisations ont créé des conditions qui favorisent la loyauté de leurs membres. Elles donnent ainsi des raisons à leurs employés de continuer à se développer chez eux; une relation de confiance, un milieu de travail agréable, une vie de groupe stimulante, des défis stimulants, des possibilités de progression, des horaires souples, etc. Et cela est vrai aussi pour les nouvelles générations de travailleurs. Ces organisations se méritent la confiance et la loyauté de leurs membres par leur façon de prendre soin de leur monde.

Mais pourquoi des gens quittent? La première loyauté, ne serait-elle pas d’abord envers soi-même? J’ai la responsabilité d’agir envers moi pour le mieux. Je suis responsable de moi. Si je suis dans une situation qui a un impact négatif sur moi, j’ai la responsabilité de quitter cette situation ou de la résoudre, par loyauté envers moi. Cela ne signifie pas que je n’ai aucune loyauté envers l’autre partie. Si je sais être loyal envers moi, je pourrai être loyal envers d’autres. En m’assurant d’être dans de bonnes conditions pour l’être envers moi, alors je pourrai l’être pour d’autres. Cela n’exclut pas que nous soyons prêts, par moments, à sacrifier certaines choses ou à se sacrifier pour la cause, dans la mesure où le bénéfice est tangible.

La loyauté demande d’être honnête avec soi et avec les autres.

Dans votre équipe, votre organisation, il y a des facteurs qui encouragent la loyauté. Les connaissez-vous? D’autres n’encouragent pas cette loyauté. Sauriez-vous dire lesquels?

J’entraîne les leaders à identifier ces facteurs afin de favoriser cette loyauté. Cela n’exclut pas que des personnes partent, mais ce climat positif continuera à favoriser la vie et le développement de l’organisation.

Comment vit la loyauté pour vous et votre organisation?

1.   Est-ce que je suis loyal envers mes valeurs, envers ce qui est important pour moi?

2.   Si je vis une étape professionnelle exigeante, est-ce que je me respecte dans cette situation? Est-ce que je fais de bons choix pour moi?

3.   Est-ce que ma loyauté envers mon organisation m’amène à chercher à contribuer pour le mieux?

4.   Est-ce que je suis capable d’être vrai envers les autres lorsqu’une situation difficile se présente?

Cette semaine, je vous invite à reconnaître ce qui favorise votre loyauté envers votre organisation, votre équipe.

Bon entraînement.

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